Pas d'appel sur la décision de Justice Européenne pour Microsoft.
En décembre, le Tribunal de première instance de l'union européenne (TPI) avait débouté Microsoft sur sa demande dereport de l'application des sanctions infligées par la Commission pour punir ses "abus de position dominante". Le groupe américain poursuit par ailleurs devant le TPI une procédure distincte d'appel contre la décision de la Commission elle-même.
"Microsoft a décidé de renoncer à son droit de faire appel de la décision du Tribunal de première instance de l'Union européenne du 22 décembre 2004", déclare le numéro un mondial des logiciels dans un communiqué.
"Plutôt que de rechercher la suspension des remèdes proposés par la Commission, Microsoft se concentre maintenant sur un travail constructif avec la Commission pour leur pleine et rapide application", ajoute la firme de Redmond.
Elle a confirmé lundi vouloir fournir "dans les prochaines semaines" une version "allégée" de Windows sans le programme Media Player et avoir déjà rendu disponibles pour ses concurrents des informations sur le marché des serveurs, deux des "remèdes" décidés par la Commission.
Elle lui avait imposé une amende record de 497 millions d'euros et l'obligation de vendre aux fabricants d'ordinateurs une version de Windows dépourvue de Media Player de sorte qu'ils puissent proposer d'autres lecteurs à l'instar de RealPlayer de RealNetworks et de QuickTime d'Apple Computer.
Le TPI doit encore se prononcer sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre plusieurs années.
"Nous restons très optimistes dans notre avancée dans ce dossier et sommes encouragés par le fait que la décision du tribunal en décembre a relevé qu'un certain nombre d'arguments de Microsoft pourraient fournir un fondement pour casser la décision de la Commission européenne", a précisé Microsoft dans son communiqué.
Le TPI n'a pas encore fixé de date pour l'audience qui examinera le fond de l'affaire en appel.